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jeudi 10 avril 2008

Suite du voyage, arrivée à Marella

10 avril 2008

Une journée pleine de découvertes...

On commence par un réveil tranquille à 7h du matin ( 9h heure française ) avec un petit déjeuner sympathique a l'hôtel, puis on file au bureau BRGM (une villa en fait^^) ou je fait la connaissance de l'équipe sur place, et ou je retrouve deux anciens potes de promo, Aurélien, que je savais présent, et Pierre-Marie.

Le temps de vous envoyer a tous mon 1er message, et on file avec Thomas, un allemand travaillant avec nous, se faire augmenter le visa ( car a l'ambassade ses empotés m'avaient mis un mois au lieu de 3 ). Cela me fait découvrir Conakry "by day", et mon impression d'hier n'était pas si fausse, Conakry est vraiment un vaste bidonville. Mais malgrès la misère, les gens sont vraiment agréables et sympathiques, on sent en eux une certaine joie de vivre.
L'administration étant ce qu'elle est, en Afrique comme ailleurs, "l'expédition" nous prend la matinée. Retour donc a midi, et repas avec les membres du BRGM sur place, l'occasion de faire plus ample connaissance.

Une fois le repas tranquillement ingurgité, nous partons pour Marella, et je découvre que la différence entre le taxi guinéen, et la chèvre c'est l'instinct de survie. En effet, les chèvres s'écartent du passage, les taxi s'y mettent au pire moment. D'ailleurs, pour prévenir leurs actions, le mieux est d'imaginer le pire, avec un peu de chance, ils ne le feront pas^^.
Comment vous décrire la route... imaginez une départementale française de petit gabarit, mais bien entretenue tout de même et vous aurez la route majeure de Guinée.
Nous suivons cette route pendant environ 250-300 kms, non sans avoir croiser nombres de véhicules de touts ages (504, 4L, minibus VW, camions soviétiques hérités du régime socialiste, etc) chargés a ras bord de personnes (oui on peu monter a 10 dans une R25...) et de marchandises diverses et variées (oui on peut charger le toit du minibus jusqu'au double de la hauteur du véhicule a vide). Je n'aurais même pas pensé que certains d'entre eux pourraient simplement être poussés...
La route est globalement de bonne qualité si on excepte les quelques trous relativement rares
Nous faisons une pause a mi-parcours histoire de grignoter quelques grillades de biche (super bon d'ailleurs) allègrement cuites sur une tôle fumante ( pas de soucis gastriques, elle était vraiment bien cuite^^)

La deuxieme partie de la route est nettement moins rigolote. D'abord la nuit commence a tomber (et oui autour des tropiques, la nuit tombe toujours autour de 18h30) et certains véhicules n'ont plus vraiment les moyens de se signaler aux autres ( en clair, pas de phares^^), ensuite le crépuscule est le moment que choisit le bétail pour venir paître aux abord de la route et par aux abord j'entends SUR la route... et le bovin guinéen n'est pas plus intelligent que le bovin français. Quand il est a un endroit il n'en bouge pas, même avec un 4x4 plein phares se dirigeant droit sur lui... (la ou y'a de la gène ya pas de plaisir) Pour couronner le tout, les trous se font plus gros et plus rapprochés, c'est plus des nids de poule, mais des nids d'autruches. A certains endroits la route est complètement défoncée sur plusieurs dizaines de mètres et les bosses résultantes sont parfois hautes de plus de 20 cm... même avec de bonnes suspensions, ca secoue... pour les miltaires, vous vous souvenez des suspensions des GBC? ben pareil mais en pire. Ces 90 derniers kilomètres sont donc assez, longuets, surtout sans le paysage pour se distraire... mais au moins maintenant, je commence a cerner la vraie signification du terme "permis brousse".

Néanmoins, ce voyage fut superbe, car en plus des magnifiques paysages, j'ai la chance de pouvoir voir le mode de vie rural des guinéens. Enfin la chance, vu qu'on croisait un "village" tout les kilomètres, j'aurais eu du mal a les louper^^. En fait les villages sont un regroupement de quelques cases (très zoulies parfois d'ailleurs) organisées parfois autour d'un bâtiment plus "récent" (au moins d'architecture).

Arrivée a Marella vers 20h30 ou les reste des géologues du projet nous attend pour manger. Je prend "possession" de ma case, spacieuse et très bien cilmatisée ( trop même, avec 18°C, j'ai cru rentrer dans une cave (et même un bourguignon comme moi doit savoir s'adapter au pays^^) et je me suis donc empressé de faire monter la température a 22°C.

Le repas est bien sympathique et je me met sur internet pour vous conter tout cela^^

PS: je vous mettrais les photos demain, soyez patients

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