Bah, fallais bien que ca change un peu...

N'diarama!

Et oui, après 3 semaines de grand beau temps, ponctuées de quelques orages, assez violents mais très bref, on a eu une journée, disons le, de merde...
Il a plut toute la matinée et une partie de l'après midi, et la température est restée en dessous de 25 degrés. On s'est donc caillés toute la journée. Comment? vous n'avez eu que 20° et vous trouviez qu'il faisait chaud? Que voulez vous, on a pas les mêmes valeurs... moi je mange du Bordeaux-Chesnel.
Aujourd'hui encore, une "rencontre du troisième type" comme dirais Anne-So. Je vais tranquillement vous la douche, je lave mon corps velu et musclé sous une eau glaciale (genre 22°) je me rince, je me retourne et que vois-je a coté de ma porte de salle d'eau? La copine de l'araignée de l'autre jour (dont vous pouvez encore voir les photos dans le diaporama^^). Une lutte acharnée commence donc, entre moi, complètement nu (du calme mesdemoiselles!) armé de mon courage, et ce monstre presque aussi poilu que moi (oui c'est l'araignée le monstre, pas moi, bandes de mauvaises langues) armé de sa bestialité inconsciente. Je commence par tester ses reflexes a l'aide de cotons tiges sales que je lui lance dessus. Au vu de ses premières réactions, je me dit que j'aurais pu me passer de ces tests, car la bête semblait dormir paisiblement. La voila donc sur le qui-vive, dressée sur ses huits appendices locomoteurs, 3 paires d'yeux braqués sur moi et la dernière observant si la couleur des murs se marie bien avec celle des nattes du plafond (oui, c'était une araignée femelle). Nous nous observons droit dans les yeux (plus dur pour moi que pour elle) le suspence est intenable. Au fond de moi, une musique résonne et je me sent comme un Clint Eastwood, il ne manque plus que le truand. D'un oeil, je cherche une arme dans cette salle exigüe car l'arthropode se tenait a coté de l'embrasure de la porte, me coupant toute retraite. De l'autre oeil, je continue de surveiller l'animal, oui je sais je louche. Soudain le salut me vient, car je trouve l'arme idéale, au vu des circonstances: ma trousse de toilette TOE! en effet celle-ci, loin d'être une simple trousse cylindrique, se compose d'une trousse classique, mais qui se prolonge d'une bande de toile de 30cm, large de 20, terminée par un crochet de cintre permettant de l'accrocher en hauteur pourvu qu'un arbre, un montant de tente, un porte-manteau ou tout autre aspérité suffisamment importante se présente. Je me saisis donc de l'objet, et prenant soin d'enlever les objets potentiellement fragiles se trouvant a l'intérieur, je commence a vérifier sa maniabilité, tel un dresseur jouant avec son fouet devant le lion rugissant. La tension est a son comble, et je prend mon courage de la main gauche, tandis que la droite s'élève pour armer mon coup qui je le souhaite sera fatal, ou tout du moins, suffisamment incapacitant pour me permettre une retraite honorable le temps d'enfiler quelques vêtements et trouver une meilleure arme le cas échéant. Mon bras, prolonger de la masse d'arme improvisée, s'abat sur l'octopode. Bien que celui-ci ai tenté de se soustraire au juste châtiment des entités violant mon intimité sans ma permission, il ne peut s'écarter a temps grâce à l'importante surface proposée par le manufacturier para-militaire. Son esquive est cependant suffisante (ou bien mon coup suffisamment mal porté) pour lui permettre de survivre a ce premier assaut, et puisqu'elle est encore bien vivace, elle me bloque encore la sortie malgrès sa chute de sur le mur. La rage et la soif de sang prennent alors possession de mon corps (coquines!) et je me retrouve a la frapper plusieurs fois encore, alors que mon adversaire est clouée au sol. Rapidement, mon intelligence supérieure reprend le dessus, et je me souvient que les arachnides n'ont pas de sang. Profitant donc de l'agonie apparente de ma victime malheureuse, je sors de la salle d'eau et me rue sur un caleçon. Une fois vêtu, je décide de retourner voir la triste perdante de ce duel acharné. Quelle n'est pas ma surprise que de la voir remise sur pieds (enfin quelques uns) et encore alerte. Cependant, la bonté a raison de ma hargne, et je décide de laisser vivre mon honorable challenger. J'espère juste qu'elle ne profitera pas de mon sommeil pour revenir se venger.

Bon j'ai peut-être un peu brodé au niveau des grand sentiments, mais les faits sont exacts^^.
Sinon aussi en bestioles sympa dans le coin, ya des mille-pattes trop rigolos, qui ressemblent a des vers de terres avec des pattes (logique) et qui se roulent en disque (et pas en boule) lorsqu'on les taquinent un peu. Bon ils sont rigolo au début, mais quand tu en trouve un dans le pieu d'ou tu viens de te lever, tu as moins d'humour d'un coup. Enfin ils ne sont pas méchants non plus.
Il y a aussi la "boite de nuit" des insectes: les toilettes! Eclairées toute la nuit, elles attirent nombre de bestioles (non c'est pas l'odeur!!) que l'on peut donc observer dans leur sommeil la journée. J'y ai croisé notamment des dizaines de papillons de nuit, des milliers de fourmis (oui parfois une colonie passe par la) quelques araignées (mais rien de comparable aux cases) des mantes religieuses et un capricorne. C'est rien de bien violent d'un point de vu sanitaire, il suffit de s'assurer qu'il n'y en a pas sur le trône y compris entre la lunette, la cuvette et le rabat. Et encore, c'est plus une question de confort que de "danger sanitaire".

Voila pour cette palpitante journée. Que je termine tard, car la base est dans la dernière ligne droite, et comme mon maitre de stage retourne bientôt en France, il fallait faire le point. A ce propos d'ailleurs, on a discuter du 7/7 24/24. En fait lui tout ce qu'il veux c'est que le boulot soit fait. Techniquement je suis aux 35 heures, et je suis complètement libre de gérer mon temps. Il ne peut pas m'imposer de bosser plus longtemps que 35h, mais il va de soit que si je ne rend pas un "équivalent" de 35h de travail, ça va pas le faire. Bizarrement, le fait d'en avoir discuter, ça me dérange moi de faire autant de boulot qu'avant. J'ai même l'impression de travailler plus, c'est peut-être le fait de savoir que je peut dire "stop pour aujourd'hui" quand j'en ai marre.

Tiens, une petite araignée viens de passer sur le mur devant moi. Oh pas grosse je vous rassure, le corps comme un mégot de clope et 7-8 cm d'envergure, rien que du banal.

Bises a tous, aux habituels (AnneSo, Môman et ma chérie) et a ceux qui m'envoyent régulièrement des mails par pudeur (pôpi mômi et pépé mémé) et aux quelques uns qui postent de temps en temps ici, a la volée, May, Michou, Olixo, et tous les autres que je n'oublie pas.

A demain pour de nouvelles et palpitantes aventure.

PS: la vache 41 lignes (dans la fenêtre du message) juste pour une bête araignée de 15cm, je suis prosaïque ces temps ci, même si je suis persuadé que ce mot n'a pas le sens que je lui donne...